Association pour la protection et la mise en valeur de Calvisson et de la Vaunage

APROMICAV CALVISSON

HISTOIRE DE LA VAUNAGE - CLARENSAC

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CLARENSAC

Origine du nom

Après « Clarenttacurn » la villa d'un gallo-romain en 1027, puis « Clarensiago », Clarensac devint ... Clarensac en 1104. Il Y a très peu de renseignements sur l'histoire du village durant l'occupation romaine, pendant l'invasion des barbares et même du début du Moyen Age. Il faut le partage de l'empire de Charlemagne en 843, pour trouver le nom de « Clarentiacum », On sait aussi que Dalila, gouverneur de Septi­manie, donna en 842 des terres de Clarensac à l'abbaye de Psalmodi, près d'Aigues-Mortes.

HISTOIRE DE LA VAUNAGE - CLARENSAC

Clarensac fait partie des domaines des comtes de Toulouse. Au fil du temps, ces derniers déléguèrent leur pouvoir aux comtes de Nîmes et à divers seigneurs. On parle en 1075 de Guillaume de Clarensac, en 1159 de Girard de Clarensac. En 1248, Guiraud de Clarensac est chevalier des Arènes de Nîmes. En 1296, Pons de Clarensac est nommé consul de Nîmes.

Clarensac à cette époque compte trois églises : St André, St Étienne d'AIvernes et St Roman. Elles ne figurent pas sur la bulle du Pape Urbain IV de décembre 1156 comme biens du chapitre de Nîmes. En 1264, le seigneur Bécan d'Uzès vendit au roi St Louis pour 2000 livres de rente annuelle, la seigneurie de Calvisson et ses dépendances : St Côme, Clarensac, Caveirac et St Césaire.

HISTOIRE DE LA VAUNAGE - CLARENSAC

On peut penser qu'en 1248, mais aussi en 1270, le roi St Louis et ses croisés traversèrent Clarensac avant de se rendre à Aigues-Mortes. En effet, il y a une cinquantaine d'années, un culti­vateur, labourant ses terres, trouva des ossements humains et une croix de 30 centimètres ..

Cette croix, en cuivre émaillé, ornée d'un Christ aux yeux de perles, devait appartenir à un croisé, selon les hypo­thèses des conservateurs des musées de Nîmes et d'Arles.

À cette époque, Clarensac était un lieu fortifié, possédant remparts, tours et château. La porte du Nord dont le porche existe toujours, à côté de la poste, était défendue par la tour devenue la tour de l'horloge actuelle. La porte du Sud, défendue par la tour dite de « Gazagne », correspond à l'entrée de la rue du four. L'ancienne Porte Ouest se situait à l'entrée de la rue Coste et l'ancienne Porte Est est devenue la rue de l'église.

La place et la Tour de l'horloge

La place et la Tour de l'horloge


Philippe IV le Bel, petit-fils de St Louis, connu quelques démêlés d'ordre financier avec le Pape Boniface VIII. II fut aidé par des légistes, dont le plus important est Guillaume de Nogaret, professeur de droit à Montpellier, il fut envoyé à Rome défendre les intérêts de son roi. II le fit si bien en agressant violemment le vieux pape qu'il reçut du roi en récompense la seigneurie de Calvisson, légèrement agrandie en Juillet 1304.

Au XIVème siècle, bien qu'épargné par la guerre de Cent Ans, dont les combats se livraient plus au nord, Clarensac fut pillé régulièrement par des soldats désœuvrés devenus bandits, puis par les tuchins, miséreux révoltés qui formèrent une véritable jacquerie en Languedoc. Puis la peste noire, la famine et un tremblement de terre en 1348, décimèrent la population.

Au XVème siècle, les habitants de Clarensac adoptèrent la religion nouvelle. Les guerres de religion ne tardent pas à éclater. Le 8 Juillet 1628, Rohan, qui conduisait alors les protestants est vaincu par les catholiques conduits par Montmorency. Clarensac est envahi, 100 protestants sont tués, 100 autres faits prisonniers. En 1567, la peste réapparaît.

Lors de la révolution française, le seigneur de Clarensac s'appelle Boileau de Castelnau. Le 12 Août 1789, Clarensac eut sa milice communale.

Henri II de Rohan et Heri de MontmorencyHenri II de Rohan et Heri de Montmorency

Henri II de Rohan et Heri de Montmorency

Un temple fut bâti en 1830.

Au XIXème siècle, Clarensac est essentiellement une commune agri­cole, (vignes et oliviers), le phylloxéra ravageant le vignoble, entraîna le départ des ouvriers agricoles vers Nîmes, aux mines de La Grand Combe et aux chemins de fer.

Avec le XXème siècle, Clarensac connait la mévente du vin (il valait 1 sou le litre). Les cultivateurs mécontents se déplacèrent en nombre (300 000) aux manifestations de Nîmes le 2 Juin 1907 et Montpellier le 9 Juin 1907 aux moyens de wagons à bestiaux. Le village découvrit les joies de la Fée électricité en 1910.

Sa cave coopérative fut construite en 1925, et ses coopératives de producteurs de raisin de table, le chasselas Coopédor et de l'Authentique,  créées en 1937.

Depuis une trentaine d'années le village s'est étalé dans la plaine, large couronne de lotissements en lieu et place de terres viticoles marquant l'explosion démo­graphique du village. Cet afflux de population imposa la rénovation ou la construction de structures nécessaires: groupe scolaire (13 classes 329 élèves) Maternelle 6 classes (156 élèves), crèche, cantines, collège (600 élèves), garderies et centre de loisirs.

Le village historique dit « vieux village » possède de nombreux commerces et services de proximité. Clarensac a franchi le cap des 4000 habi­tants. Un quart de sa population a moins de 20 ans.

Quelques vues du villageQuelques vues du village
Quelques vues du villageQuelques vues du village

Quelques vues du village

Sources :

Site de la ville de Clarensac.
document :  Bienvenu en Vaunage publié par l'Association de la Vaunage.
« Lettre de nos moulins » N° 64, article de Serge Migoule.


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