Association pour la protection et la mise en valeur de Calvisson et de la Vaunage
13 Juin 2024
Lire aussi 👉 Histoire de la Vaunage 👉 Calvisson (dont dépendent les hameaux de Sinsans et de Bizac) 👉 Caveirac 👉 Clarensac 👉 Langlade 👉 Saint-Dionisy
👉 Nages-et-Solorgues 👉 Boissières 👉 Saint-Côme-et-Maruéjols 👉 Congénies
Pour se faciliter la vie, les occupants des oppidums de la Roque de Viou descendent vers la vallée se rapprochant des points d'eau, ils créent ainsi Nages et Saint Dionisy. La vie se construit autour de son église (vouée à St Denis) au Xe siècle. Après les guerres de religion, l'église/ temple est partagé entre un curé et un pasteur jusqu'à la révolution. Depuis St Dionisy très protestant, ne possède qu'une église réformée (alors que tous les autres villages possèdent à la fois une église et un temple). Jusqu'à la fin du XX siècle, l'économie est essentiellement tournée vers l'agriculture comme nous le raconte Raoul STEPHAN dans son roman de BECAGRUN*.
*Dans la préface de son roman, Raoul Stéphan nous dit : On pourrait croire que le point de départ de ce roman est une idée littéraire et que j'ai voulu transposer dans la vie de César Belline l'antique évolution de l'humanité : le passage de l'existence pastorale à l'existence agricole. Point du tout : j'ai trop peur de tout ce que comporte d'artificiel la didactique. Mon livre est tiré du réel : le modèle de Bécagrun le berger devenu vigneron a vécu, je 1'ai bien connu. Je me hâte d'ajouter que, si je me suis soucié par-dessus tout de faire vrai, je n'ai pas cru nécessaire pour cela de copier la vie.
Durant la fête une classe d'école avait été reconstituée. Les enfants ont du écrire une dictée à la plume sergent-major, les adultes y eurent droit aussi.
Le temple de Saint-Dionisy prend place dans l’église Saint-Denis de fondation romane. L’église primitive est recensée parmi les possessions du chapitre de Nîmes en 1156 dans la bulle du pape Adrien IV.
Vers 1560, le calvinisme se répand en Vaunage entrainant des destructions dans l’église et l’arrêt du service divin. Le culte catholique n’est rétabli qu’en 1646 dans un lieu secondaire. L’église est restaurée à la fin du XVIIe siècle, une visite pastorale confirme la présence de messes catholiques jusqu’en novembre 1722. Une enquête administrative réalisée en 1837 confirme l’absence d’église à Saint-Dionisy.
Jusqu’en 1685 où le temple est détruit suite à la révocation de l’Édit de Nantes, il y a conjointement un temple dont l’emplacement demeure inconnu et une église à Saint-Dionisy. L’église catholique est ensuite achetée par Jean Sabatier le 18 juin 1792 devant le notaire Béchard de Clarensac. À sa mort, il la lègue à 25 particuliers qui la louent pour le culte protestant en 1824. La date exacte du transfert d’usage de l’église au culte protestant demeure incertaine, il est cependant probable que l’édifice ait servi aux deux cultes entre la Révolution et 1824.
D’importantes restaurations sont nécessaires en 1817 : la toiture menace de s’effondrer et des baies sont manquantes. Le consistoire est alors autorisé le 29 juin 1820 à aliéner le terrain de l’ancien temple pour participer au financement des travaux.
La tour de l’horloge accolée au temple est érigée en juillet 1874 par l’architecte Gabriel Dort. Elle fait suite à la délibération du Conseil municipal du 5 janvier 1873. Le chantier est confié à l’entrepreneur Théodore Chapel. La réception définitive des travaux mentionne le montant s’élevant à 1 942,41 francs, honoraires de l’architecte compris.
Les enduits intérieurs sont restaurés en 2021
Site archéologique (Age du fer 2 ; Antiquité). L'oppidum (cad. Saint-Dionisy B 758 à 791, lieu-dit Roque-de-Vif et Nages-et-Solorgues A 346, lieu-dit les Combes, 348 à 357, lieu-dit les Castels, 977, lieu-dit les Belardes) a été inscrit par arrêté du 3 avril et classement par arrêté du 23 octobre 2006. Une première phase d'habitat s'étend du Ville au début du Vie siècle av. j.-C, caractérisée par des cabanes en matériaux périssables et une base creusée dans le rocher. Les foyers sont établis sur un sol en terre battue. Des vases à provision ont été mis au jour. Après un abandon de deux cents ans, une nouvelle ville est édifiée à l'emplacement des cabanes, vers 380-360 av. J.-C La ville est entourée d'un rempart en pierres sèches jalonné de tours quadrangulaires. Vers 290-280, cette ville est abandonnée au profit du site voisin de Nages. Le site est partiellement réoccupé à l'époque gallo-romaine, entre 25 apr. J.-C et 50 apr. I-C.
Propriété de la commune.
Deux anciens lavoirs.
Pittoresque et ancien cimetiere protestant au milieu d'une superbe forêt de cyprès dominant le village sur la face nord de la Roque de Viou.
On trouve également une chapelle tombale le long de l'ancienne voie de chemin de fer Nîmes-Le Vigan (aujourd'hui la voie verte).
Sources :
La Vaunage au XVIIIe siècle, Association Maurice Aligier
« Bienvenue en Vaunage » Document édité par l'Associaton des Communes de la Vaunage (2014)
Site de la ville de Saint-Dionisy-Histoire
Lire aussi 👉 Histoire de la Vaunage 👉 Calvisson (dont dépendent les hameaux de Sinsans et de Bizac) 👉 Caveirac 👉 Clarensac 👉 Langlade 👉 Saint-Dionisy
👉 Nages-et-Solorgues 👉 Boissières 👉 Saint-Côme-et-Maruéjols 👉 Congénies