Association pour la protection et la mise en valeur de Calvisson et de la Vaunage

APROMICAV CALVISSON

NICOLAS LAMOIGNON de BASVILLE. INTENDANT DU LANGUEGOC (1648-1724)

L'ENNEMI JURÉ DU CAMISARD JEAN CAVALIER

Les camisardsLes camisards

Les camisards

Nicolas LAMOIGNON de BAVILLE (ou Basville) est né le 26 avril 1648, mort à Paris le 17 mai 1724. Marquis de La Mothe en Poitou, comte de Launay-Courson et de Montrevaux, baron de Bohardy (à Montrevault), seigneur de Chavaignes. En 1685, il est nommé par Louis XIV intendant du Languedoc, poste qu'il occupera  durant trente-trois années en résidant dans la ville de Montpellier. Basville aura à gérer le difficile conflit de la guerre des camisards et un débarquement anglais à Sète, en 1710. Sur le plan de l’urbanisme et de l’architecture, il supervise la construction de la porte du Peyrou et l’installation de la statue équestre de Louis XIV quelques semaines avant son départ à la retraite en 1718. Mais jusqu’au bout, Basville n’a rien perdu de sa combativité contre les protestants. C’est lui qui a inspiré en 1724, année de sa mort, l’édit de Louis XV redoublant de sévérité vis-à-vis des protestants.
 

Montpellier

Montpellier

S’il est un homme qui a marqué l’histoire du Languedoc sous la longue période de la royauté, c’est bien l’intendant Basville. Il fut ce qu’il est convenu d’appeler un grand commis de l’État. De surcroît, il résida en Languedoc pendant trente-trois ans, une période suffisante pour imprimer sa marque et entreprendre des travaux de longue haleine. Jaloux de ses prérogatives, volontiers dirigiste, voire tyrannique, il a été la cheville ouvrière de transformations décisives, en particulier dans les infrastructures routières. Un administrateur certes mais aussi un ennemi impitoyable des protestants, soucieux de mater la rébellion spirituelle. En somme, il aura cumulé deux fonctions, celles d’un administrateur civil doublé d’un gouverneur militaire.
 

Séance ordinaire des États du Languedoc, présidée par Basville.

Séance ordinaire des États du Languedoc, présidée par Basville.

L’installation de Basville à Montpellier

L’intendant Basville a fait son entrée à Montpellier le 26 septembre 1685. Il est arrivé avec son escorte devant l’hôtel d’Audessan, siège de l’Intendance, situé rue des Juifs, actuelle rue de la Vieille Intendance. Cet hôtel appartient à François d’Audessan, premier président de la Cour des Comptes, Aides et Finances (CCAF) de Montpellier. Monsieur d’Audessan a épousé, en 1679, Gabrièle Pavée de Villevieille dont le père possède le château de Villevieille situé sur la colline qui surplombe la ville de Sommières. Il n’habite pas l’hôtel mais le loue à l’Intendance du Languedoc depuis 1674, date d’arrivée dans ses fonctions du prédécesseur de Basville, l’intendant Henri d’Aguesseau (1636-1716). 

Entrée de la vieille Intendance du Languedoc au 9 rue de la vieille intendance à Montpellier.

Entrée de la vieille Intendance du Languedoc au 9 rue de la vieille intendance à Montpellier.

On pénètre dans l’hôtel d'Audessan par le côté cour. L’aile ouest de l’hôtel est celle du bureau de l’intendant et de ses services rapprochés. On y accède par un bel escalier à deux volées par étage. Les fenêtres du bureau de l’intendant donnent côté jardin. Le corps central du bâtiment comprend au rez-de-chaussée les pièces de réception, salons et salles à manger.
Au premier étage se trouve les appartements privés de l’intendant et de sa famille. Le deuxième étage, sous les combles, compte une vingtaine de chambres pour les domestiques. 
Cet hôtel est discret et surtout commode avec trois corps de bâtiment ayant chacun une entrée séparée. La presque totalité de la rue des Juifs est affectée au service du roi. 
À son arrivée à Montpellier, Basville avait 37 ans et une surdité bien avancée, héritée de sa mère. De ce fait, pour garantir la confidentialité des conversations qu’il avait dans son bureau, il avait prévu deux pièces vides entre son bureau et la salle d’attente.   
Basville avait épousé, en 1672, Anne-Louise Bonnin de Chalucet (1645-1732), arrière petite-nièce du cardinal de Richelieu. Il avait 24 ans, elle en avait 27, ce qui est fort tardif pour une femme à une époque où l’on mariait les jeunes filles vers l’âge de 16 ans. Mais elle avait une brillante ascendance et surtout une solide fortune. Basville est arrivé à Montpellier avec sa femme et son fils Guillaume-Urbain âgé de 11 ans, sa fille Marie-Madeleine naîtra en 1687, deux ans après leur arrivée à Montpellier. En tout, le couple a eu huit enfants mais seuls ces deux là survivront jusqu’à l’âge adulte. Selon une tradition bien établie, quand un nouvel intendant arrive dans une province, il cohabite quinze jours avec son prédécesseur pour la passation des pouvoirs et des consignes, ce que fit Basville avec l’intendant d’Aguesseau. De même à son arrivée, il rendit visite au duc Anne-Jules de Noailles (1650-1708), commandant pour le roi de l’armée en Languedoc et au cardinal Pierre de Bonzi (1631-1703), archevêque de Narbonne et président des États du Languedoc.

Anne-Jules, duc de Noailles, maréchal de France, vice-roi de Catalogne (1650-1708) et sa femme Marie-Françoise de Bournonville (1656-1748)-Henri FRançois d'Aguessau et son épouse, Anne Lefèvre d'Ormesson.Anne-Jules, duc de Noailles, maréchal de France, vice-roi de Catalogne (1650-1708) et sa femme Marie-Françoise de Bournonville (1656-1748)-Henri FRançois d'Aguessau et son épouse, Anne Lefèvre d'Ormesson.
Anne-Jules, duc de Noailles, maréchal de France, vice-roi de Catalogne (1650-1708) et sa femme Marie-Françoise de Bournonville (1656-1748)-Henri FRançois d'Aguessau et son épouse, Anne Lefèvre d'Ormesson.Anne-Jules, duc de Noailles, maréchal de France, vice-roi de Catalogne (1650-1708) et sa femme Marie-Françoise de Bournonville (1656-1748)-Henri FRançois d'Aguessau et son épouse, Anne Lefèvre d'Ormesson.

Anne-Jules, duc de Noailles, maréchal de France, vice-roi de Catalogne (1650-1708) et sa femme Marie-Françoise de Bournonville (1656-1748)-Henri FRançois d'Aguessau et son épouse, Anne Lefèvre d'Ormesson.

Études et vie parisienne

Le père de Basville, Guillaume de Lamoignon, était Premier Président du Parlement de Paris. En tant que plus haut magistrat du royaume, après le chancelier, il avait ses entrées à la cour et des contacts fréquents avec le roi et ses ministres. Basville a été élevé chez les Jésuites au collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand).  À 19 ans, Basville est avocat au Parlement de Paris, puis il part trois ans pour un voyage d’initiation en Italie.
À son retour, en 1670, il est conseiller au Parlement, puis trois ans plus tard maître des requêtes pour devenir conseiller d’État en 1673, à l’âge de 25 ans. Toutes ces années de vie parisienne lui ont permis de nouer des relations et des amitiés qui lui seront fort utiles par la suite. Par exemple, il sera l’ami de Claude Le Pelletier qui succèdera à Colbert comme contrôleur général des finances. Il s’est aussi lié d’amitié avec une jeune veuve de 13 ans son aînée. Elle s’appelait Françoise d’Aubigné (1635-1719) et était la petite-fille d’Agrippa d’Aubigné (1552-1630), écrivain calviniste et compagnon d’arme d’Henri IV. À 25 ans, elle était la veuve un peu délaissée du poète Scarron (1610-1660). Une amitié très fidèle le lia à elle et il s’en suivit entre eux une correspondance pérenne et soutenue. 

Claude Lepelletier - Françoise d'Aubigné devenue Marquise de MaintenonClaude Lepelletier - Françoise d'Aubigné devenue Marquise de Maintenon

Claude Lepelletier - Françoise d'Aubigné devenue Marquise de Maintenon

Basville nommé intendant du Poitou puis du Languedoc

En janvier 1682, Basville est nommé intendant du Poitou. En juin 1685, il fera détruire le temple de Poitiers qui avait reçu pour un culte une personne relapse. En effet, le roi avait pris un édit interdisant aux catholiques, donc aux nouveaux convertis, de se convertir au protestantisme sous peine de bannissement et de confiscation de leurs biens. De plus, si un temple recevait une personne relapse, ce temple devait être détruit.   « Nouveaux missionnaires envoyés par ordre de Louis le Grand par tout le royaume … ».

Comme Basville avait bien géré les problèmes liés aux protestants du Poitou, le roi et Louvois décidèrent, en août 1685, de le nommer intendant du Languedoc en remplacement de d’Aguesseau défaillant.

Basville quitte donc Poitiers pour Montpellier début septembre 1685. Il mettra très exactement 18 jours pour faire le trajet de Poitiers à Montpellier, s’arrêtant le soir soit dans une Intendance de province, soit dans un couvent de Jésuites avec lesquels il a toujours eu d’excellents rapports. Évitant soigneusement la ville de Toulouse, il s’arrête à Montauban, ville protestante, où l’intendant lui apprend que les dragonnades sur la généralité de Montauban ont donné 35 000 nouveaux convertis. Il lui apprend également que l’intendant du Béarn, petite province, annonce 22 000 conversions avec un noyau de 1 000 irréductibles qui refusent l’abjuration. En fait, ces 1 000 irréductibles ont été demandés par le pouvoir royal afin de prouver dans les pays étrangers qu’il n’y avait aucune contrainte dans ces conversions. Or, il se trouve que la dernière province à dragonner est précisément celle qui compte le plus grand nombre de religionnaires de la RPR, les plus convaincus et les plus tenaces. C’est le Languedoc qui compte 200 000 protestants sur 1, 2 millions d’habitants.  Basville arrive donc à Montpellier le 26 septembre 1685 exactement 22 jours avant que Sa Majesté signe, le 18 octobre, l’Édit de Fontainebleau

 « Nouveaux missionnaires envoyés par ordre de Louis le Grand par tout le royaume … » « Nouveaux missionnaires envoyés par ordre de Louis le Grand par tout le royaume … » « Nouveaux missionnaires envoyés par ordre de Louis le Grand par tout le royaume … »

 « Nouveaux missionnaires envoyés par ordre de Louis le Grand par tout le royaume … »

Mission de Basville en Languedoc et dragonnades

En Languedoc, le roi donne comme mission à Basville, dans l'ordre d'urgence :
1) Extirper le protestantisme, mission prioritaire,
2) Fermer la Maison des Filles de l'Enfance, foyer actif du jansénisme à Toulouse,
3) Abaisser Toulouse, son Parlement, ses capitouls et construire de beaux monuments à Montpellier pour en faire la véritable capitale du Languedoc,
4) Contenir la Cour des Comptes de Montpellier dans ses strictes attributions,
5) Réduire les pouvoirs des Etats du Languedoc,
6) Enfin, faire rentrer les impôts royaux.

Pour convertir les huguenots de Montpellier qui sont encore au nombre de 7 000 pour 22000 habitants, l'intendant d'Aguesseau, avant son départ, a reçu l'ordre de réunir les notables protestants de la ville pour leur dire que le roi voulait qu'ils se convertissent « par la douceur » . La réunion a lieu dans l'hôtel de Fontfroide, rue de l'Argenterie, appartenant à Jean de Clauzel. Le duc de Noailles annonce pendant la réunion que 16 compagnies de dragons, soit 560 cavaliers, marchent en ce moment sur Montpellier. Jean de Clauzel refuse d'abjurer. Il sera emprisonné au fort d'Angers où il mourra en 1700. Les autres notables abjurent, ce que voyant le peuple protestant de la ville suit en majorité cet exemple : 4500 abjurent, malgré l'interdiction 1 000 s'enfuient en prenant le chemin de la Suisse. Enfin, 1 500 qui refusent d'abjurer et n'ont pas les moyens de fuir, se dispersent discrètement à l'ouest de Montpellier vers Pignan, Cournonterral et Saint­-Jean-de-Vedas.

Le Languedoc comptait 180 pasteurs, 80% d'entre eux quittent le royaume dans les 15 jours comme ils en ont le droit et 20% restent et abjurent.

Les dragonnades se poursuivent : Uzès le 4 octobre 1685, Anduze et Alès le 7 octobre, Saint-Jean-du- Gard le 8 octobre, Saint-Hippolyte-de-Roquefourcade et Ganges le 10 octobre, Barre-des-Cévennes le 12 octobre, Florac et Vébron le 15 octobre ...

Conséquence de la révocation de l'Édit de Nantes

Conséquence de la révocation de l'Édit de Nantes

Répression et guerre des camisards

Basville sait pertinemment que beaucoup de ces conversions forcées sont de façade. C’est pourquoi il ne relâche pas sa vigilance. Or, voilà que dès 1686 se tiennent un peu partout, la nuit, dans les campagnes des assemblées où les huguenots viennent pour écouter un prêche et chanter des psaumes. Basville rend immédiatement ces assemblées illicites. Quand elles sont surprises par les soldats, celui qui prêche est condamné à mort, les hommes aux galères et les femmes à la prison. Les dénonciateurs de ces assemblées touchent une prime, de même que les soldats qui capturent vivant un pasteur.

Comme intendant, Basville a pouvoir de justice, police et finance. Il a toujours jugé lui-même les protestants, selon les normes de la justice royale avec la question ordinaire (séance de torture pour faire avouer la faute) puis après le jugement, la question extraordinaire (nouvelle séance de torture mais cette fois-ci pour faire avouer le nom des complices).

Entre 1690 et 1718, année où Basville prend sa retraire, 75 pasteurs et prédicants seront exécutés dans la province, 25 d’entre eux seront exécutés sur l’Esplanade de Montpellier après avoir été jugés par l’intendant lui-même. Les autres ont été exécutés à Nîmes, Alès, Beaucaire, Anduze, Saint-Hippolyte-du-Fort ou Saint-Jean-du-Gard.

Quant au pasteur Claude Brousson, ancien avocat, Basville a instruit son procès en trois jours en l’interrogeant personnellement dans la prison de la citadelle et il l’a fait rouer vif, le 4 novembre 1698, sur l’Esplanade de Montpellier avec une clause secrète : qu’il soit étranglé avant que le bourreau ne lui brise les os à coup de barre de fer. Dans une lettre à l’évêque de Nîmes, Basville explique son geste. Il a fait cela, non par humanité mais « pour abréger le spectacle » car il craignait des troubles avec les 12 000 personnes qui assistaient à cette exécution.

Mais voilà que par ces temps troublés où une tension extrême est palpable dans le peuple, l’inspecteur des missions, l’abbé du Chayla, est assassiné le 24 juillet 1702 au Pont-de-Montvert par une troupe de 40 à 50 paysans cévenols que Basville considère comme des coquins complètement fanatisés. C’est le point de départ de la guerre des Cévennes qui prendra assez vite le nom de guerre des camisards.  

Assemblées secrètes  -  Le pasteur Claude Brousson - L'abbé François de Langlade de ChaylaAssemblées secrètes  -  Le pasteur Claude Brousson - L'abbé François de Langlade de ChaylaAssemblées secrètes  -  Le pasteur Claude Brousson - L'abbé François de Langlade de Chayla

Assemblées secrètes - Le pasteur Claude Brousson - L'abbé François de Langlade de Chayla

Succession de chefs militaires en Languedoc et fin du conflit armé

La guerre des camisards va nécessiter une succession de plusieurs chefs militaires en Languedoc. Le Comte de Broglie (1647-1727), beau-frère de Basville, avait été nommé commandant des troupes en Languedoc en 1688. Le 1er janvier 1703, ne venant pas à bout des premiers camisards faute de moyens, il est remplacé par le maréchal de Montrevel (1645-1716) qui réclame lui, de gros moyens. On met à sa disposition 12 canons et 20 000 hommes. Montrevel a quelques succès, mais il est rarement sur le terrain se contentant de défendre les villes. Il reste surtout dans le fort d’Alès où il donne des réceptions. La terrible défaite de Martignargues, le 14 mars 1704 où, face à la troupe du chef camisard Jean Cavalier, 350 soldats de marine et 22 officiers, l’élite des troupes  sont tués, signe la fin de Montrevel en Languedoc. Il est remplacé dès le 1er avril 1704 par le maréchal de Villars (1653-1734).

Le Ministre de la guerre Chamillard et le chef d’état-major Chamlay pensent qu’il faut passer par la négociation. Le seul fait de proposer la paix aux camisards et d’en discuter les modalités permettra de connaître leurs intentions et de semer chez eux la discorde. La mission de Villars est donc de mener l’oeuvre de pacification à la fois par les armes et par l’art de la négociation et du compromis. Basville lui, ayant le nez dans les dures contraintes du quotidien, ne pense qu’aux vertus de la guerre à outrance.

Le 16 mai 1704, Basville est contraint d’assister à Nîmes, dans le jardin des Récollets à l’entrevue entre le maréchal de Villars et Jean Cavalier.

Cavalier est affaibli car il a été battu à la bataille de Nages, le 16 avril, où il a perdu les deux tiers des camisards engagés et, de plus, le 20 avril, le lieutenant général de Lalande a découvert les grottes d’Euzet qui servaient d’hôpital, de dépôt d’armes et munitions et de lieu de stockage des vivres pour la troupe de Cavalier.  

En septembre, il est proposé aux camisards de remettre leurs armes aux autorités contre un sauf-conduit pour quitter librement le royaume, ce que beaucoup acceptent.

La guerre des camisards se termine ainsi et, en décembre 1704, Villars peut quitter le Languedoc pacifié.  Le 14 octobre, les anciens chefs camisards, Abraham Mazel et Pierre Claris, qui voulaient relancer la révolte, seront arrêtés au Mas de Couteau près d’Uzès. Mazel sera tué et Claris, blessé, sera rompu vif sur l’Esplanade de Montpellier, le 25 octobre 1710, mettant un point final à cette période d’hostilité. On évalue le nombre de victimes civiles et militaires toutes confessions confondues de la guerre des camisards à 30 000 morts.

C’est une victoire pour l’armée royale et un grand soulagement pour l’intendant Basville.

Rencontre de Cavalier avec Villars - La Grotte d'Euzet dite « Grotte des Camisards »Rencontre de Cavalier avec Villars - La Grotte d'Euzet dite « Grotte des Camisards »Rencontre de Cavalier avec Villars - La Grotte d'Euzet dite « Grotte des Camisards »

Rencontre de Cavalier avec Villars - La Grotte d'Euzet dite « Grotte des Camisards »

Sources :

- Extraits de la conférence de Valdo PELLEGRIN Maître de conférences honoraire à l’Université de Montpellier : « Nicolas Lamoignon de Basville, intendant du Languedoc de 1685 à 1718 : une longévité rare ».
- Études Héraultaises n°1982-4-5 « Le testament politique de l'intendant Basville »
- « Ordonnance de Nicolas de Lamoignon, intendant en la province de Languedoc, au sujet du logement des gens de guerre. Montpellier, 28 septembre 1688. » ( Médiathèques de Montpellier )

                                            

 

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